Nous publions ici nos réponses aux questions, ou aux inquiétudes, qui ont été exprimées concernant le projet. Nous vous invitons à utiliser notre boite aux lettres mail pour toute demande d’information complémentaire :
« Constructions irréversibles » :
- Des constructions existent au Routin depuis plus d’un demi-siècle. Elles témoignent de l’histoire des carrières, au même titre que le village voisin de la Carquois. Ce patrimoine bâti sera rénové conformément à la règlementation. Les bâtiments en pierre sous ardoises seront conservés et réhabilités. Certains bâtiments, en parois tôle, bois ou agglomérés, sous toiture tôle ou fibrociment (contenant de l’amiante), seront détruits et reconstruits en cohérence esthétique.
- Des extensions seront sollicitées car indispensable à l’équilibre économique du projet : ce dernier ne pourra être atteint que grâce à plusieurs activités concomitantes, c’est-à-dire se déroulant en parallèle. Les extensions seront en continuité avec les constructions existantes, en cohérence architecturale et esthétique, et en conformité avec la règlementation : le PLU en cours de révision prévoit jusqu’à 30 % d’extension de la surface d’emprise au sol, celle-ci étant de 600 m2 environ :
- +155 m2 environ, pour les activités intérieures (soit +26% de l’emprise au sol)
- +78 m2 environ, pour relier les 3 blocs de bâtiments par des verrières, afin de circuler à l’abri et sécuriser l’ensemble. Elles sont sollicitées dans le cadre de surfaces annexes autorisées.
- Les aménagements extérieurs (Routin & Courcoux) seront conformes à la règlementation
- Les stationnements et les chemins ne seront pas imperméabilisés (ni béton, ni bitume) et réalisés dans un environnement qui sera végétalisé, les rendant quasi invisibles.
- Les mobiliers (bancs, passerelles, aires de jeux, équipements) seront réversibles et cohérents avec le paysage.
« La nature doit reprendre ses droits » :
- Les zones qui seront aménagées ont été anthropisées lors de l’exploitation des carrières. Depuis la fin de cette exploitation des végétaux invasifs ont prospéré et masquent des reliquats de l’exploitation (remblais, bitume, etc…) au Routin. Des végétaux appropriés à la zone les remplaceront, selon la règlementation en vigueur, notamment les préconisations du PLU.
- Le projet permettra l’appropriation de l’espace par le public, alors qu’il est interdit d’accès en raison de sa dangerosité.
- Le projet s’inscrit dans la démarche de développement durable et dans l’esprit de l’Opération Grand Site (OGS) : préservation et valorisation de l’environnement, enrichissement de la vie sociale et culturelle, dynamisation de l’économie locale (création d’emplois induisant l’installation de nouvelles familles avec enfants).
- Le projet est une opportunité de développement significatif rare pour le territoire, en présence de signaux de désertification de services : fermeture de classes d’écoles, fermeture de commerces, difficultés à recruter des médecins, réduction du nombre d’emplois, vieillissement de la population, services aux seniors insuffisamment développés (santé, activités culturelles).
« Environnement détruit » :
- Les espaces anthropisés par l’exploitation des carrières seront nettement valorisés par rapport à l’état actuel d’abandon. La réhabilitation sera réalisée conformément à la règlementation.
- Les premières études environnementales et de simulations architecturales ainsi que la concertation avec les services de L’État et les élus ont été menées. Elles ont permis l’approfondissement du projet vis-à-vis de la règlementation de l’urbanisme et de l’environnement. Elles ont conduit à l’abandon de la phase 3, qui simulait la construction d’un bâtiment de 4500 m2 dans une paroi de Courcoux.
- Une étude de pré-cadrage environnemental a dressé la carte de sensibilité de la zone en matière d’habitats faune et flore. Elle a observé que « l’espace projet en lui-même ne présente a priori pas d’enjeux majeurs, si ce n’est ceux liés à la traversée du cours d’eau et à ses habitats attenants ». Elle sera complétée par une étude d’impacts environnementaux pour évaluer les incidences NATURA 2000 du projet final et proposer les mesures pour éviter, réduire, compenser les impacts.
« Nuisances (activités, commerces) » :
- 2 services annexes, boutique et cafétéria (restauration rapide) seront intégrés dans un « espace services » incluant l’accueil, les sanitaires, une aire jeunes enfants et occupant une surface globale de 200 m2 environ.
- Les activités seront d’une part « culturelles et scientifiques» à forts moyens technologiques (réalité virtuelle et augmentée, holographie), d’autre part de « loisirs nature tout public, respectueux de l’environnement, ludiques et sportifs, à sensation pour les amateurs d’adrénaline ».
- Diverses activités s’adresseront aux résidents du territoire et sa périphérie (adultes, enfants, seniors), tels que spectacles, cinéma, conférences, université du temps libre, ateliers technologiques, formation / éducation, évènements, etc… durant toute l’année. Le site sera ouvert tous les jours.
- Il n’est pas prévu d’activité de type fête foraine ou provoquant du tintamarre.
« Bétonnage » :
- A l’extérieur des bâtiments existants et de leurs extensions, aucune surface ne sera bétonnée ni bitumée, conformément à la règlementation.
« Invasion automobile » :
- La fréquentation automobile déjà existante sur la RD34 au niveau du Routin est de 3 000 véhicules jour en moyenne, selon les chiffres indiqués par le service des voiries du département.
- De même que la surface des bâtiments, les espaces de stationnement de voitures ont été calculés par rapport à la fréquentation maximum visée et représenteront ainsi (au plus) entre 3% et 12% du trafic moyen de véhicules déjà existant :
- Stationnement à proximité : 85 places prévues, permettant le stationnement courant et celui des activités en soirée, tel celui des occupants de la salle de conférence de 200 places.
- Stationnement d’appoint : 240 à 280 places prévues (en périodes de haute fréquentation).
« Industrialisation touristique »
- Les activités ne se limiteront pas aux touristes ni à la saison touristique : l’objectif est de s’appuyer sur les ressources du tourisme pour développer et maximiser les activités qui s’adresseront aux résidents du territoire et sa périphérie durant toute l’année.
- Dans le prévisionnel « point mort » (qui permet de calculer le point d’équilibre d’exploitation) la fréquentation annuelle touristique visée se situe autour de 7% de la fourchette basse des visiteurs au Cap Fréhel et à environ 36 % de la fourchette basse des visiteurs au Fort la Latte :
- Touristes visés : 55 000 entrées environ, à comparer avec …
- 800 000 à 1 000 000 de visiteurs au Cap Fréhel
- 150 000 à 180 000 entrées à Fort la Latte :
- Autres visiteurs prévus (population à 25/30 mn en voiture) : 50 000 entrées environ
- Diverses activités s’adresseront résidents du territoire et sa périphérie, adultes et jeunes, tels que spectacles, cinéma, conférences, université du temps libre, ateliers technologiques, formation / éducation, évènements, etc… durant toute l’année.
- La fréquentation sera régulée, pour la qualité de l’accueil et le respect l’environnement, par le système de gestion des flux, de réservation et d’accessibilité au parc et aux activités.
- Touristes visés : 55 000 entrées environ, à comparer avec …
« Emplois surévalués » :
- Le prévisionnel d’exploitation (point mort) prévoit 12 salariés permanents et 8 salariés en haute saison et grands WE, ce qui représente 15 équivalents temps plein.
« Non rentabilité économique probable » :
- Des études ont été effectuées qui démontrent la pertinence du projet et sa rentabilité.
- C’est la condition « sine qua non » pour obtenir des financements, publics ou privés.
« Parc de stationnement secondaire en zone boisée protégée » :
- La zone retenue ne se situe ni en EBC (Espace Boisé Classé) ni en NLzh (zone humide, située autour du lavoir) mais en NL (zone naturelle), dans un champ actuellement cultivé.
- Ce stationnement secondaire sera indispensable en période de haute fréquentation, à distance raisonnable du Routin (500 à 700 m selon le tracé piétonnier).
- Cette zone a été retenue pour sa faible sensibilité environnementale et sa faisabilité réglementaire : aucune des 5 autres zones étudiées ne répond à ces critères à distance raisonnable du Routin.
- Les propriétaires et l’exploitant du champ ont été préalablement approchés.
- Les aménagements de cette zone de stationnement seront légers et conformes à la règlementation :
- La surface ne sera pas imperméabilisée (ni béton, ni bitume).
- Sa périphérie sera végétalisée : des haies arbustives pourront rendre les véhicules quasi invisibles et réduire les nuisances visuelles et sonores.
- Le stationnement occupera entre 6000 et 7000 m2, représentant 25 à 30 % du champ, celui-ci étant de 24000 m2 environ.
- Il se situera à la lisière nord-est du champ et sera nettement éloigné du lavoir.
- Pour réaliser le couloir de liaison avec la RD34 un déclassement partiel EBC sera sollicité :
- 3 passages potentiels de « faible sensibilité environnementale » ont été identifiés.
- Le choix se fera en concertation avec les services de voiries du Département, en considérant les conditions optimales de sécurité en entrée et en sortie de voitures.
« Voirie = impôts locaux »
- La totalité des dépenses, y compris celles de voirie est incluse dans les dépenses d’investissement du projet : aucune contribution de collectivité locale n’a été sollicitée pour la voirie.
« Intérêts privés (société propriétaire) = recherche profits, manque info sur type société gestionnaire »
- En l’absence d’autre projet déclaré (public ou privé), le seul projet examiné par Initiative Cap Fréhel est celui piloté par Rémi LOYER, qui a le soutien du propriétaire foncier (SA PIERRE CHARRON).
- La recherche d’un résultat bénéficiaire (profit) est un prérequis pour obtenir des financements, qu’ils soient publics ou privés.
- Les acteurs à ce jour :
- La SA Pierre CHARRON: elle ne portera pas le projet. Elle facilite l’émergence du projet en finançant les études de faisabilité (50 000 € au global en 2017 et 2018). Elle fournira le foncier au porteur qu’elle agréera.
- L’association Initiative Cap Fréhel: elle ne sera pas le porteur de projet. Elle s’est déclarée comme le « porteur provisoire du projet », en synergie avec la SA Pierre CHARRON dans la phase d’étude de faisabilité.
- Les besoins de financement estimés :
- Montant global des investissements: environ 6 millions d’euros, financés par emprunts.
- Fonds propres: de l’ordre de 800 000 euros, apportés par les actionnaires.
- La préconisation envisagée pour la structure porteuse :
- Contrôle pérenne par un groupe d’actionnaires détenant si possible 51% du capital (au minimum 35%) qui seraient liés par un « pacte » garantissant l’intégrité du projet à long terme. Ce groupe de contrôle serait constitué par :
- Un fond d’investissement participatif issu d’une opération de « Crowdfunding » auprès de la population, sous forme de souscriptions de titres financiers (actions)
- Des investisseurs privés régionaux soucieux de soutenir significativement le projet (dont Rémi LOYER, initiateur du projet).
- Les autres capitaux propres seraient apportés par des investisseurs, fonds d’investissements et/ou un opérateur, spécialisés dans le domaine des parcs de loisirs.
- La forme juridique de la structure porteuse n’est pas arrêtée.
- Contrôle pérenne par un groupe d’actionnaires détenant si possible 51% du capital (au minimum 35%) qui seraient liés par un « pacte » garantissant l’intégrité du projet à long terme. Ce groupe de contrôle serait constitué par :
« Accès piétons et automobiles dangereux (zone côtière sinueuse sans visibilité) »
- Un bureau d’étude spécialisé a été missionné pour les aménagements indispensables de la RD34 et une concertation a eu lieu avec les services de voirie du Département.
- Le projet d’aménagements, validé techniquement selon les normes de sécurité applicables à la configuration des lieux (descente en courbe) est le suivant :
- Élargissement de la RD34 sur le bas-côté (très large et actuellement en herbe) en descendant depuis Beau-Soleil, afin de créer un « tourner à gauche » pour entrer dans le parc.
- Aménagement d’un « tourner à gauche » pour sortir du parc.
- Vitesse limitée à 70 km/h entre la rue Beau-Soleil et jusqu’à la Chapelle du Vieux-Bourg.
- Signalétique routière en amont de l’entrée du parc pour annoncer la saturation du stationnement principal et renvoyer vers le stationnement secondaire.
« Qu’en sera-t-il après arrêt complet de l’exploitation des carrières (2022) ? » :
- Le projet est limité au Routin et Courcoux correspondant à la partie des carrières libérée d’exploitation (arrêté préfectoral du 24/01/2017).
- L’élargissement du projet aux autres espaces en exploitation jusqu’au 30 juin 2022 n’a pas été étudié. Ces espaces représentent une opportunité potentielle de développement qui sera d’autant plus crédible et réalisable qu’un premier pas aura été effectué avec succès au Routin et Courcoux.
- Les personnes juridiques en présence concernant les carrières encore en exploitation :
- L’exploitant (SARL Carrières de Fréhel) : c’est le bénéficiaire de l’autorisation d’exploitation jusqu’au 30 juin 2022. C’est le décideur pour solliciter l’arrêt ou la poursuite de l’exploitation après 2022.
- Le propriétaire foncier (SA Pierre CHARRON) n’est pas le décideur pour solliciter l’arrêt ou la poursuite de l’exploitation.
« Arrêter les explosions dans la partie des carrières en activité ? »
- Ceci concerne la partie qui reste en exploitation jusqu’au 30/06/2022 et est du ressort de l’exploitant (SARL Carrières de Fréhel).